Paranoïa et état d’ivresse : Tout ce qu’il faut savoir      

L’alcool est une drogue, a-t-on coutume de dire.
Cela est si vrai au regard des conséquences dommageables qu’il engendre sur la santé. Whisky, bière, vins…
Quel que soit le type de boisson alcoolisée consommée, sa composition est toujours la même. Il existe en effet dans l’alcool, une substance qu’on appelle « l’éthanol ».
Cette substance a des effets néfastes sur le cerveau. Il a en effet été documenté qu’il existe des liens avérés entre l’état d’ivresse et les risques psychiatriques.

La question se pose parfois de savoir le lien de cause à effet qui existe entre ces risques psychiatriques et l’alcool. La science démontre en effet que le mésusage de l’alcool peut être accompagné d’une gamme de symptômes et de problèmes psychiatriques tels que la paranoïa.

Pour avoir partagé le quotidien d’une personne qui consomme régulièrement de l’alcool, vous vous seriez sans doute rendu compte qu’elle affiche en état d’ébriété, des troubles de comportements symptomatiques de la paranoïa. Dès lors, vous vous demandez s’il existe une corrélation entre l’alcool et la paranoïa. En réalité, l’alcool est connu pour accentuer les troubles psychiques chez les personnes en état d’ébriété. Mais il ne faudrait pas cependant oublier que la paranoïa peut être causée exclusivement par les effets de l’alcool.

Comme de nombreuses personnes, vous vous interrogez sur les comportements excessifs et irrationnels d’un proche ou ami quand il est en état d’ébriété. Dans cet article, nous faisons le tour de la question relative à la corrélation entre la paranoïa et l’alcool.

Quelques clarifications conceptuelles

Sommaire
  1. - Quelques clarifications conceptuelles

    1. - État d’ébriété ou d’ivresse : Qu’est-ce que c’est ?

    2. - La paranoïa : Qu’est-ce que c’est ?

      1. - La psychose paranoïaque

      2. - La personnalité paranoïaque

    3. - Paranoïa : Les signes qui ne trompent pas

      1. - Incapacité de se mettre en question

      2. - Sentiment de toute puissance

      3. - Goût pour les procédures et les théories du complot

      4. - Jalousie maladive

    4. - Comment l’alcool agit-il sur le cerveau ?

      1. - L’action de l’alcool sur le cortex cérébral   

      2. - L’action de l’alcool sur l’hippocampe

        1. - La particularité de l’hippocampe : Une partie sensible du cerveau

      3. - Les actions de l’alcool sur le cervelet

      4. - Les actions de l’alcool sur la moelle

      5. - Les actions de l’alcool sur l’hypophyse

    5. - Les risques psychiques liés à l’alcool

      1. - Les complications aiguës

        1. - L’ivresse simple et la paranoïa

        2. - L’ivresse compliquée et la paranoïa

        3. - L’ivresse aigüe et la paranoïa

      2. - Les complications chroniques


Pour appréhender le champ d’étude concerné, nous allons nous intéresser à la définition de l’état d’ébriété et de la paranoïa.

État d’ébriété ou d’ivresse : Qu’est-ce que c’est ?

En fonction du niveau de consommation d’alcool, la personne alcoolisée peut présenter l’un ou l’autre de ces 6 états apparents :

  • Sobriété
  • Légère euphorie
  • Ébriété
  • Ivresse avancée
  • Stupeur
  • Coma éthylique ou la mort

La sobriété indique un comportement normal. À cette étape, les effets de l’alcool sont peu significatifs. Au pire, on constate une baisse de l’anxiété et quelquefois des inhibitions. À ce stade, l’alcoolémie est de 0 à 50 mg/100 ml de sang.

La légère euphorie est un état qui correspond à une faible intoxication. On aperçoit à cette étape des effets tels que la volubilité, la forte sensation de bien-être et de satisfaction, la perte d’inhibition, et l’exubérance. On constate aussi avec la légère euphorie une diminution progressive de l’attention, de la concentration et du jugement. L’alcoolémie est de 50 à 100 mg/100 ml de sang.

Encore appelée intoxication moyenne, l’ébriété se remarque à travers les signes suivants : La diminution progressive de la mémoire et de la compréhension, l’atteinte progressive de la vision, une difficile élocution, une augmentation du temps de réaction et une mauvaise coordination des mouvements. L’alcoolémie d’une personne en état d’ébriété est située entre 100 et 200 mg/100 ml de sang.

L’ivresse avancée est encore appelée intoxication grave. Parmi les symptômes, on peut noter le bredouillement, la confusion mentale, l’insensibilité à la douleur, les éclats émotionnels, la cécité temporaire encore appelée black out, l’altération de la perception des couleurs et des formes, les nausées et les vomissements. L’ivresse avancée comme son nom l’indique correspond à une zone à risque. L’alcoolémie d’une personne en état d’ivresse avancée est comprise entre 200 et 300 mg/100 ml de sang.

L’état de stupeur encore appelé intoxication très grave, traduit un taux d’alcoolémie compris entre 300 et 400 mg/100 ml de sang. Parmi les signes apparents, on constate la diminution importante de la réponse aux stimulations, la transpiration excessive, l’hypothermie, l’incontinence urinaire et le risque d’aspiration des vomissements.

L’état apparent le plus grave est le coma éthylique. Une personne confrontée à un coma éthylique présente une alcoolémie comprise entre 400 et 500 mg/100 ml de sang.

La paranoïa : Qu’est-ce que c’est ?

Pour mieux définir la paranoïa, il faut se référer à son étymologie grecque. Il est en effet formé de deux mots grecs para et nos. Cela signifie « À côté de l’esprit ». Généralement, une personne atteinte de la paranoïa développe un sentiment de méfiance. Vis-à-vis des personnes inconnues et même de son entourage, le paranoïaque se sent menacé et persécuté. Pour lui, tout ramène à sa persécution et il est sans cesse dans des interprétations erronées de paroles et de comportements.

La paranoïa est assimilable à un trouble comportemental dont les manifestations sont diverses.

Elle prend en effet la forme d’un trouble de la personnalité et celle d’un délire paranoïaque. Cette dernière forme est assimilable à un épisode de paranoïa aigüe chez une personne n’ayant pourtant pas une personnalité paranoïaque. En clair, le terme paranoïa recouvre deux entités :

  • La psychose paranoïaque
  • La personnalité paranoïaque

La psychose paranoïaque

La psychose paranoïaque est assimilée à une maladie mentale chronique du groupe des psychoses. Elle se définit comme un délire chronique, organisé, structuré et logique dans son développement. Dans cet état de délire chronique, se trouve un sentiment de persécution. Il convient toutefois de rappeler que cela n’altère pas les capacités intellectuelles de la victime.

Un paranoïaque se distingue par son obstination à se convaincre que ses interprétations ne sont pas erronées. Persuadé que son entourage et ses proches complotent contre lui, le paranoïaque est toujours sur la défensive et interprète chaque geste ou parole comme en étant la preuve.

La personnalité paranoïaque

On constate parfois que certaines personnes ont une personnalité paranoïaque. Cependant, ce trait de caractère ne doit pas être confondu avec la paranoïa elle-même, attendu que les délires paranoïaques n’apparaissent pas chez cette catégorie de personne.

C’est certainement ce qui fait qu’il est difficile de savoir si c’est l’alcool qui a accentué le trouble psychique ou si ces troubles ne sont qu’une résultante de la consommation excessive d’alcool.

Selon l’outil de classification publié par l’Association américaine de psychiatrie, la personnalité paranoïaque se définit comme l’état de méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées de façon malveillante.

Paranoïa : Les signes qui ne trompent pas

En dehors du trouble de la personnalité qui caractérise un paranoïaque, on constate que le paranoïaque manifeste des symptômes suivants :

  • Incapacité de se remettre en question
  • Désir de toute puissance
  • Goût pour les procédures et les théories du complot
  • Jalousie maladive

Incapacité de se mettre en question

Le paranoïaque se reconnait par son incapacité à se remettre en question. Il est en effet incapable de faire preuve d’introspection. Par ailleurs, lui faire entendre raison parait une vaine tentative, car il ne jure que par ses interprétations erronées.

En outre, le fait de se sentir en permanence menacé peut l’inciter à devenir quelque peu agressif.

Sentiment de toute puissance

L’une des caractéristiques d’un paranoïaque est basée sur sa perception du monde. Il pense en effet que tout tourne autour de lui. Ce désir de toute puissance tire également sa source d’un narcissisme prononcé chez le paranoïaque.

Une personne souffrant de paranoïa a également tendance à exercer un contrôle sur les autres, quitte à leur imposer son point de vue.

Goût pour les procédures et les théories du complot

On constate également que les paranoïaques sont très entreprenants pour ce qui concerne les procédures, qu’il s’agisse de procès, de lettres recommandées, d’avertissement ou de menaces.

Par ailleurs, la victime de la paranoïa pense toujours qu’elle est au cœur des machinations et qu’elle est la cible de plusieurs attaques extérieures.

Jalousie maladive

Le paranoïaque est aussi caractérisé par une jalousie maladive et irrationnelle. On constate cette forme de jalousie maladive le plus souvent au niveau des hommes. De nombreuses études ont en effet révélé que le paranoïaque interprète chaque geste extérieur à l’endroit de son conjoint, comme un signe d’infidélité. Il suspecte sans arrêt et s’investit sans cesse dans les recherches pour justifier la pseudo infidélité de son conjoint.

Après avoir défini ce que c’est que la paranoïa et l’état d’ivresse, nous allons à présent nous intéresser au mode d’action de l’alcool dans l’organisme.

Comment l’alcool agit-il sur le cerveau ?

Le cerveau est composé plusieurs parties. On peut citer parmi celles-ci :

  • Le cortex frontal
  • L’hypophyse
  • La médulla
  • Les cellules du cerveau
  • L’hippocampe
  • Le cervelet

Ce n’est pas un hasard si l’alcool est considéré comme une drogue. C’est une substance anesthésiante qui agit à la manière d’un narcotique sur les cellules du cerveau. C’est ce qui explique le ralentissement de la communication entre les neurones.

Cela peut conduire au mieux à un mauvais fonctionnement des cellules du cerveau et au pire à leur disparition. C’est cette disparition des cellules du cerveau qu’on appelle la perte de tissu cérébral. Pour que cela se produise véritablement, il faudrait compter une prise journalière de 6 verres d’alcool. À ce stade, la consommation est si hautement toxique qu’elle entraine la destruction des cellules cérébrales.

Par ailleurs, à la longue, le fait de consommer de l’alcool régulièrement et à l’excès contribue au rétrécissement du cerveau. Des études rapportent en effet que le volume du cerveau chez les personnes qui consomment excessivement de l’alcool et cela sur une longue période de 10 à 15 ans, peut diminuer de 10 à 15%.

L’action de l’alcool sur le cortex cérébral   

On appelle cortex cérébral, la partie frontale du cerveau. Pour connaitre tout l’impact négatif qu’il suffit du fait de l’éthanol contenu dans l’alcool, il est nécessaire de connaitre sa fonction.

Le cortex cérébral permet en effet de réguler le comportement de l’homme dans la société. Grâce à cette partie frontale du cerveau, il est possible d’avoir la maitrise de soi. Il permet également d’avoir la lucidité pour tirer les problèmes au clair. C’est aussi grâce à cet organe que l’homme peut avoir une cohérence dans son raisonnement.

Par voie de conséquence, l’action de l’alcool sur le cortex cérébral pourrait entrainer des réactions impulsives et générer plus d’agressivité de la part de la personne consommatrice d’alcool en excès.

Par ailleurs, des études révèlent également que les actions conjuguées de l’alcool sur le cortex cérébral sont susceptibles d’entrainer la baisse des capacités intellectuelles.

L’action de l’alcool sur l’hippocampe

Pour évaluer toute l’interaction négative de l’alcool sur l’hippocampe, il est important de savoir à quoi sert cette partie du cerveau.

Il faut noter que l’hippocampe, les structures corticales environnantes et les voies nerveuses servant de relai à l’ensemble du cortex, ont tous une part importante de responsabilité dans la mémoire déclarative.

La mémoire déclarative est encore appelée mémoire explicite. C’est elle qui nous permet de nous souvenir consciemment des faits et des choses. Ce type de mémoire favorise l’encodage d’informations relatives à l’identité, à la fonction et aux attributs d’un objet.

Cette mémoire déclarative ou explicite s’oppose donc à la mémoire implicite ou non déclarative. La particularité avec la mémoire implicite, c’est qu’elle n’a pas besoin des efforts de rappel de la part de l’individu. Le rappel d’un souvenir encodé dans la mémoire implicite de fait de façon automatique. Appartiennent à la mémoire implicite ou non déclarative, les habiletés, les conditionnements émotionnels et les réflexes conditionnés. Rappelons toutefois que ces deux types de mémoire appartiennent à la catégorie des mémoires à long terme.

L’hippocampe joue donc un rôle indispensable dans la mémorisation et plus particulièrement dans la formation de nouveaux souvenirs. Mais la consommation excessive d’alcool contribuerait selon de nombreuses études réalisées en la matière, à nettoyer littéralement l’hippocampe. Parfois, il n’est pas exclu que même une consommation modérée d’alcool soit de nature à causer une hypotrophie de l’hippocampe. On sait également que plus la consommation d’alcool est élevée, plus encore l’atrophie de l’hippocampe est importante.

Par conséquent, du fait de l’action de l’alcool sur l’hippocampe, les souvenirs stockés par le cerveau ne passent plus de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. C’est ce qui entraine les pertes de mémoire et les black-outs. Si vous partagez votre quotidien avec une personne qui consomme excessivement de l’alcool, vous constaterez qu’elle aura tendance à tourner en boucle. Comme vous l’auriez compris, l’alcool est susceptible de parasiter les fonctions cognitives de l’alcoolique et principalement en ce qui concerne la mémoire.

La particularité de l’hippocampe : Une partie sensible du cerveau

L’hippocampe représente une partie sensible du cerveau. En effet, la majeure partie du cerveau telle que le cortex cingulaire antérieur, l’insula, le cortex préfrontal dorsolatéral et le cortex orbitofrontal sont susceptibles d’augmenter au fil du temps de volume, lorsque les patients arrêtaient de boire.

C’est ce qu’on appelle les formes de récupération immédiate, car cette prise de volume est vérifiable dès le premier mois d’arrêt de consommation d’alcool. Il faut toutefois faire savoir que ces récupérations connaissent des variances en fonction de l’individu.

Mais l’hippocampe, siège de la mémoire déclarative, n’affiche pas le même comportement en ce qui concerne la récupération. En effet, des études ont révélé que seule une structure du cerveau ne récupérait jamais, même après l’arrêt de la consommation d’alcool. Il s’agit bien évidemment de l’hippocampe. Cette donnée montre à quel point la consommation excessive d’alcool peut endommager les capacités de la personne alcoolique à mémoriser les faits et les évènements et à s’en souvenir. D’où les troubles de la mémoire.

Les actions de l’alcool sur le cervelet

Encore appelé petit cerveau, le cervelet est un muscle situé à l’arrière du crâne. Sous l’action de l’alcool, le cervelet attaqué peut laisser apparaitre des troubles de la motricité, de l’équilibre et de la coordination des mouvements. Ces différents troubles sont même perceptibles chez un consommateur occasionnel d’alcool. C’est dire combien de fois ces effets chez un alcoolique, doivent être plus significatifs.

Les actions de l’alcool sur la moelle

La moelle est un organe qui se trouve dans le tronc cérébral. Elle intervient dans le maintien de certaines fonctions autonomes comme la respiration et les pulsations cardiaques. Si par mésaventure, la moelle subit une anesthésie sous l’action d’une consommation excessive d’alcool, l’alcoolique peut être plongé dans le coma. Du coup, son pronostic vital peut être engagé.

Les actions de l’alcool sur l’hypophyse

L’hypophyse est une partie du cerveau, plus précisément une glande. On la retrouve généralement sous le cerveau. Cette glande est réputée pour sa capacité à commander l’hormone de croissance. Du coup, l’interaction de l’alcool sur l’hypophyse peut entrainer des anomalies de croissance. C’est souvent le cas chez les jeunes qui s’adonnent à une consommation excessive d’alcool.

Les risques psychiques liés à l’alcool

L’alcool n’est ni plus ni moins qu’une drogue. Qu’il s’agisse de la bière, du whisky ou du vin, la composante de l’alcool est invariable. En effet, on retrouve dans l’alcool une substance toxique qu’on appelle éthanol. Au contact du cerveau, cette substance fait courir aux personnes alcooliques 5 risques psychiques majeurs. Ces risques psychiques sont assimilables à ce qu’il convient d’appeler la paranoïa sous toutes ses formes. On distingue :

  • Les complications aiguës
  • Les complications chroniques
  • Les troubles bipolaires
  • La dépression
  • L’anxiété

Les complications aiguës

Les risques psychiques aigus liés à l’alcool concernent les troubles comportementaux résultant de l’ingestion aiguë d’alcool. Ils se caractérisent également par des complications psychiatriques aiguës susceptibles d’apparaitre aussi bien chez les alcoolo-dépendants chroniques que chez les consommateurs occasionnels.

Par ailleurs, la consommation excessive d’alcool s’accompagne également de troubles cognitifs. On peut citer parmi ceux-ci l’allongement du temps de réaction, les erreurs de jugement ou encore l’altération du contrôle, etc.

L’ivresse simple et la paranoïa

L’ivresse se caractérise par une excitation avec logorrhée, qu’elle soit intellectuelle ou psychique. La personne concernée est confrontée à une certaine irritabilité. Pour ce qui concerne l’ébriété, elle se distingue par une incoordination motrice, une incohérence des propos ou encore une labilité émotionnelle.

L’ivresse compliquée et la paranoïa

L’ivresse compliquée se caractérise par un risque de dangerosité qui se manifeste soit par une auto-agressivité ou une hétéro-agressivité. Il n’est toutefois pas exclu que l’ivresse compliquée débouche sur un coma avec amnésie consécutive

L’ivresse aigüe et la paranoïa

L’ivresse aiguë est caractérisée par les troubles du comportement avec ivresse excitomotrice et par des troubles psychosensoriels avec ivresses hallucinatoire. On constate également des troubles délirants et des troubles de l’humeur.

L’ivresse excitomotrice se remarque en effet à travers plusieurs symptômes. On peut citer parmi ceux-ci : l’agressivité, les impulsions verbales et motrices avec des décharges clastiques fréquentes, la fureur paroxystique (blessures, meurtre).

Quant à l’ivresse hallucinatoire, on la reconnait à travers les illusions sensorielles proches du cauchemar, les hallucinations visuelles, les troubles de la conscience et les réactions meurtrières.

Pour ce qui concerne l’ivresse délirante, elle se caractérise par la surévaluation de ses propres capacités, le désir de persécution, le délire de jalousie, l’autodépréciation délirante et le risque de suicide. Dans le délire de jalousie, la personne en état d’ivresse est convaincue que son conjoint lui est infidèle. Il n’hésite d’ailleurs pas à investiguer à sa manière pour retrouver le pseudo rival.

Parlant de l’ivresse avec troubles thymiques, elle se caractérise par une euphorie excessive, une expansivité de l’humeur, des idées de grandeur et de toute puissance. La victime dans ce genre de situation n’hésite d’ailleurs pas à manifester sa détresse de façon ostentatoire. Par ailleurs, elle présente un risque suicidaire majeur.

Les complications chroniques

La consommation excessive d’alcool provoque des altérations cognitives assez fréquentes. Les troubles remarqués portent majoritairement sur la mémoire et d’autres fonctions exécutives. On constate par ailleurs des altérations cérébrales telles que l’atrophie cérébrale.

Comme vous pouvez le constater, le mésusage de l’alcool peut causer de graves conséquences sur l’organisme et plus particulièrement sur le cerveau. Parmi les troubles psychiques et psychiatriques constatables, nous avons la paranoïa. Il ressort de toute cette analyse qu’il existe une corrélation étroite entre l’alcool et les affections psychiatriques ou psychiques. Mais il faut dire qu’il n’est jamais aisé d’établir la relation de cause à effet qui subsiste entre eux, sans une analyse approfondie. Cependant, il est de notoriété publique que la consommation excessive d’alcool entraine de nombreux problèmes psychiatriques et psychiques comme la paranoïa.

Face aux dommages irréversibles que le mésusage d’alcool est susceptible de causer aussi bien sur la santé mentale que sur la santé psychique, il est plus que jamais nécessaire de faire preuve de modération. En effet, on ne le dira jamais assez : La modération a bien meilleur goût.





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