L’essentiel à savoir sur les stationnements

Le stationnement consiste à laisser un véhicule immobilisé pendant un certain temps. C’est un élément essentiel de la chaine de mobilité des véhicules. Il représente une activité importante dans le monde de l’automobile, attendu que la finalité de tout trajet se résume au stationnement. Figurez-vous par exemple que selon certaines sources, 30% des véhicules qui circulent à Paris sont à la recherche d’une place de stationnement.

Toutefois, il ne faudrait pas confondre stationnement et arrêt. Le Code de la route est assez clair en la matière. Le lieu de stationnement de même que la gestion du stationnement sont également réglementés par le législateur.

Quelle est la différence entre stationnement et arrêt ? Quels sont les différents types de stationnement ? Quelles sont les règles en matière de stationnement ? Quelles sont les interdictions de stationnement qui existent ? Si vous vous êtes posé l’une ou l’autre de ces questions, vous devez absolument lire cet article pour en avoir quelques éléments de réponse.

Stationner : Qu'est-ce que c'est ?

Sommaire
  1. - Stationner : Qu'est-ce que c'est ?

  2. - Différence entre stationnement et arrêt

  3. - Les différents types de stationnements 

    1. - Classification classique

      1. - Stationnement en créneau

      2. - Stationnement en épi

      3. - Stationnement en bataille

    2. - Classification selon la zone

      1. - Stationnement résidentiel

      2. - Stationnement hors agglomération

    3. - Classification selon les règles

      1. - Le stationnement réglementé par disque

      2. - Stationnements payants

      3. - Stationnement unilatéral à alternance semi-mensuelle

      4. - L’interdiction semi-mensuelle de stationner

    4. - Quelques cas d’interdiction de stationner

      1. - Les stationnements gênants ou très gênants

      2. - Stationnement dangereux

      3. - Stationnement abusif

      4. - Stationnements interdits

    5. - Quelques aménagements à l’interdiction de stationner.

      1. - Stationnement interdit, mais arrêt autorisé

      2. - Stationnement gênant, mais arrêt toléré

    6. - Où peut-on s’arrêter et stationner ?

      1. - En agglomération, stationnez de préférence :

      2. - Hors agglomération, stationnez de préférence :    

    7. - Les règles liées au stationnement

      1. - Les règles applicables en agglomération

        1. - Sur une chaussée à double sens

        2. - Sur une chaussée à sens unique

        3. - Dans l’obscurité de la nuit ou par une mauvaise visibilité

      2. - Les règles applicables en dehors d’une agglomération

        1. - Sur une chaussée à double sens

        2. - De nuit ou par une mauvaise visibilité

      3. - Quelques précautions à prendre lorsque vous stationnez


Stationner selon les termes du code routier, c’est immobiliser son véhicule pendant un bon moment (au minimum 5 minutes), pendant que le moteur est éteint. Que le conducteur soit à bord ou non, pour peu que le véhicule reste immobilisé un long moment, moteur éteint, on parle de stationnement.

C’est le cas par exemple lorsque vous devez attendre qu’un ami descende de chez lui pendant 5 minutes, alors même que vous êtes dans votre véhicule. Dans ce cas précis de figure, on dira que vous êtes en stationnement.

Le stationnement est généralement plus long que l'arrêt. Le moteur du véhicule est éteint et le conducteur ne reste pas toujours à proximité. Un véhicule à l'arrêt ou en stationnement ne doit ni gêner la circulationni représenter un obstacle.

Quoiqu’il en soit, retenez qu’il est formellement interdit de s'arrêter en voiture ou de stationner sur le trottoir sauf si un marquage au sol l'autorise expressément. La grande question est alors de savoir, comment savoir exactement qu’on est en train d’effectuer un stationnement et non un arrêt ?

Différence entre stationnement et arrêt

L’arrêt, selon les termes du Code de la route, se définit comme toute immobilisation momentanée d’un véhicule sur la chaussée. L’objectif est souvent de faire monter ou descendre des passagers, ou de charger ou décharger des marchandises.

Pour que le véhicule soit considéré comme en arrêt, il faut absolument que le moteur reste allumé pendant l’opération de montée ou descente de passagers, de même que le chargement et le déchargement des marchandises. L’opération doit être de courte durée, et le conducteur doit normalement se trouver à l’intérieur ou à proximité du véhicule pour le déplacer au besoin.

Le stationnement quant à lui désigne toute immobilisation du véhicule en dehors des circonstances évoquées plus haut. C‘est le cas par exemple lorsque vous devez vous arrêter en double fil pour acheter une baguette de pain, ou garer votre voiture dans un parking pour aller faire des courses.

La distinction entre arrêt et stationnement est importante, car ces deux manœuvres n’impliquent pas le respect des mêmes règles. En effet, le stationnement souvent payant est réglementé et peut faire l’objet d’une amende forfaitaire.

À l’inverse, l’arrêt est plus souple, puisque le Code de la route l’autorise en double file, ou sur des arrêts réservés, et ce, en raison de son caractère temporaire. Il existe cependant certaines voies où le stationnement et l’arrêt sont tous deux interdits.

Les différents types de stationnements 

Le code routier prévoit plusieurs types de stationnements et évoque certaines règles à respecter lorsque vous souhaitez garer votre véhicule.

Classification classique

De façon classique, nous distinguons 03 principaux types de stationnements, à savoir : le stationnement en créneau, le stationnement en bataille et le stationnement en épi.

Stationnement en créneau

On dit d’un véhicule qu’il est stationné ou garé en créneau lorsqu’il est placé le long du trottoir, dans le sens de la circulation. C’est souvent le cas lorsque l’espace pour le stationnement est assez étroit. Le cas échéant, cette manœuvre est l’option la mieux envisageable pour le conducteur.

Stationnement en épi

On est en présence d’un stationnement en épi lorsque le véhicule est rangé en biais par rapport au trottoir. Le stationnement en épi peut se faire par la marche arrière ou la marche avant.

Lorsqu’une piste cyclable est située entre la chaussée et les emplacements de stationnement, il convient de se garer en marche arrière, pour avoir une bonne visibilité lorsqu’on quitte son emplacement, en cas de passage d’un cycliste.

Stationnement en bataille

Le stationnement en bataille s’entend d’un stationnement au cours duquel le véhicule se range perpendiculairement à la rue. Ici également, le stationnement peut se faire par la marche arrière ou la marche avant.

Classification selon la zone

Il existe généralement deux sortes de stationnement en fonction de la zone : Le stationnement résidentiel et le stationnement hors agglomération.

Stationnement résidentiel

Comme son nom l’indique, le stationnement résidentiel réglemente les places de parking à proximité des habitations ou des résidences. L’avantage principal du stationnement résidentiel est qu’il facilite le stationnement aux résidents, en les faisant bénéficier d’un tarif préférentiel sur les stationnements payants de leur quartier.

Ce type de stationnement est très réglementé. Il est soumis à la détention d’une carte de résident dont la demande peut être faite auprès de la mairie de la commune. Le stationnement résidentiel est une très belle solution pour désengorger les rues, surtout dans les grandes villes à fortes fréquentations.

Stationnement hors agglomération

Suivant qu’on est en pleine agglomération ou hors agglomération, les règles de stationnement ne sont pas les mêmes. Le stationnement hors agglomération assure un peu plus de flexibilité aux conducteurs. Par principe, les usagers doivent malgré tout stationner leur véhicule sur l’accotement et, dans la mesure du possible, sur la droite pour ne pas gêner les véhicules arrivant dans l’autre sens.

Également, obligation est faite aux conducteurs de respecter certaines règles de bon sens comme éviter de stationner sa voiture à proximité d’une intersection pour ne pas bloquer la visibilité des autres usagers par exemple. Ou encore, éviter de stationner devant un panneau de signalisation, voire sur une bande d’arrêt d’urgences.

Classification selon les règles

Le stationnement réglementé peut prendre différentes formes : une limitation de temps, le paiement en fonction de la durée de stationnement, des tranches horaires ou des jours autorisés ou interdits, etc. Il existe 3 grands types de stationnements réglementés en France :

ü Le stationnement réglementé par disque

ü Le stationnement unilatéral à alternance semi-mensuelle

ü L’interdiction semi-mensuelle de stationner

Le stationnement réglementé par disque

Ce type de stationnement a été pensé par les autorités locales dans l’objectif d’assurer une rotation du stationnement dans les communes, sans pour autant rendre le parking payant. De cette manière, les collectivités peuvent décider d’utiliser le stationnement réglementé par disque pour limiter le temps de stationnement.

Il permet à une grande partie des usagers de pouvoir se garer quand il le souhaite. C’est un stationnement gratuit, mais pour une durée limitée. Les emplacements réservés au disque sont indiqués avec un marquage bleu au sol.

Grâce au disque de stationnement bleu placé sous le pare-brise, les usagers peuvent notifier leur heure d’arrivée afin de prouver qu’ils respectent la durée autorisée de parcage. Ce type de stationnement se rapproche du stationnement payant à la différence qu’il est gratuit, alors que l’autre est payant.

Stationnements payants

Le stationnement payant permet aux véhicules de stationner sur des places identifiées, contre règlement d’un ticket horaire à l’horodateur. Beaucoup plus répandu en agglomération qu’ailleurs, ce mode de parking vise à limiter le temps de stationnement des usagers. L’impact positif direct de la limitation du temps de stationnement de l’usager est la fluidité de la rotation.

En effet, en limitant ainsi le temps de stationnement, les conducteurs se voient contraints de prioriser l’objectif de leur venue dans la zone, de sorte à faire toutes les courses dans le temps imparti pour libérer l’espace à de nouveaux véhicules.

Ainsi, en les obligeant à s’acquitter d’une somme de plus en plus importante en cas d’excès du temps imparti ou d’un nouveau stationnement, l’autorité locale favorise la rotation des véhicules. En cas de fraude, le conducteur sera redevable d’une amende forfaitaire dont le montant est décidé par la commune.

Un bon nombre de rues en agglomération sont payantes. Pour reconnaître ces places de stationnement, il suffit d’en repérer la signalisation. Des pointillés blancs délimitent les emplacements, et le mot « Payant » est dessiné au sol en peinture blanche, le long des pointillés. Le panneau est accompagné d’un panonceau avec le pictogramme d’un horodateur

Stationnement unilatéral à alternance semi-mensuelle

On est en présence d’un stationnement unilatéral lorsque le conducteur gare son véhicule le long du trottoir. Les règles de stationnement unilatérales sont variables. En conséquence, elles peuvent changer d’un mois à un autre, et même en cours de mois, d’un côté à l’autre de la rue. On parle dans ce cas de stationnements à alternance semi-mensuelle.

Des panneaux de signalisation spécifiques précisent aux usagers les règles à appliquer localement. Le panneau de stationnement alterné semi-mensuel vous indiquera que vous entrez dans une zone où le stationnement se fait de façon alternée. Selon que l’on se trouve dans la première ou la deuxième quinzaine du mois, la règle est la suivante :

  • Du 1er au 15 du mois : je stationne du côté de la rue où les maisons portent des numéros impairs.
  • Du 16 au 31 du mois : je stationne du côté de la rue où les maisons portent des numéros pairs.

L’interdiction semi-mensuelle de stationner

L’interdiction semi-mensuelle de stationner régule le stationnement selon les dates du mois. Ainsi, Il est interdit de stationner du 1er au 15 du mois ou du 16 au 31 du mois du côté du panneau qui l’indique. Cette interdiction couvre la distance à partir de la signalisation jusqu’à la prochaine intersection.

Il est très important de savoir reconnaître la signalisation vous interdisant de vous arrêter ou de stationner à certains emplacements, tels que le panneau d’arrêt interdit et la ligne discontinue jaune, ou encore le panneau d’arrêt et de stationnement interdit et la ligne jaune continue.

Ce n’est pas si compliqué de les identifier. Vous remarquerez que ces panneaux sont souvent accompagnés d’un panonceau précisant la distance, la catégorie d’usagers ou la tranche horaire auxquelles s’applique l’interdiction. Dès que vous en apercevez au volant de voiture, arrêtez-vous ou stationnez selon le cas.

En effet, en cas de non-respect des interdictions de vous arrêter ou de stationner, vous subirez de lourdes sanctions allant de simples amendes à la mise en fourrière de votre véhicule. Le montant de l’amende et le nombre de points retirés dépendront de l’infraction au stationnement qui vous est reproché : stationnement gênant, dangereux ou abusif ?

Quelques cas d’interdiction de stationner

La législation distingue plusieurs cas d’interdiction de stationner : Les stationnements gênants ou très gênants, les stationnements dangereux ou encore les stationnements abusifs.

Les stationnements gênants ou très gênants

Ces stationnements sont interdits à cause de la gêne qu’ils causent pour le conducteur et les autres usagers de la route. C’est le cas lorsque le conducteur stationne :

  • Sur les ponts ou dans les tunnels
  • À proximité d'une ligne continue
  • Sur les bandes d'arrêt d'urgence
  • Sur les trottoirs
  • Sur les passages piétons
  • Sur les voies réservées aux cycles, bus, taxis ou véhicules lents.

 

C’est également le cas si le véhicule masque la signalisation ou les feux, ou que le conducteur stationne :

  • Sur un emplacement d'arrêt d'urgence  
  • Sur un emplacement GIG ou GIC
  • À côté d'une bouche à incendie
  • En double file

 

Matérialisé par un panneau de signalisation d’interdiction qui en porte le message, le stationnement gênant ou très gênant est sujet à de nombreuses infractions. La raison en est tout simplement que ces emplacements considérés comme gênants ou très gênants pour les autres usagers peuvent être nombreux.

En effet, ces emplacements sont aussi variés que les voies de bus ou de taxi, les places handicapées, les accès pompiers, les trottoirs en agglomération, les pistes cyclables, etc.

Cependant, il existe quelques cas où le stationnement est gênant, mais l’arrêt reste autorisé, comme l’arrêt devant un garage. Le stationnement gênant est réglementé par l’article r417-10 du Code de la route, qui en fixe les principes et sanctions applicables en cas de contravention.

Stationnement dangereux

Le stationnement dangereux est une forme aggravée du stationnement gênant et fait l’objet de sanctions lourdes telles qu’une contravention de 4e classe, et un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Il faut dire que cette lourde sanction est justifiée par la gravité des risques que représente cette infraction, pouvant entraîner des conséquences graves, voire mortelles. Par principe, un stationnement dangereux est celui qui oblige les autres conducteurs à adapter leur comportement pour éviter une collision avec le véhicule stationné, voire avec d’autres usagers par perte de visibilité.

Le stationnement est considéré comme dangereux si la visibilité est insuffisante pour l’une des raisons suivantes :

  • Il a lieu au niveau d’une intersection
  • Il a lieu au niveau d’un virage
  • Il a lieu au sommet de côte
  • Il a lieu au niveau d’un passage à niveau

Le stationnement dangereux est réglementé par l’article r417-11 du Code de la route, qui en fixe les principes et sanctions applicables en cas de contravention.

Stationnement abusif

Le stationnement abusif intervient lorsqu’un conducteur outrepasse le délai de stationnement autorisé de façon exagérée. En effet, les usagers ne sont pas autorisés à rester plus de sept jours consécutifsà la même place.

Cependant, une réglementation locale peut imposer une durée inférieure. D’ailleurs, le stationnement est limité à 24 heures à Paris. Les panonceaux servent à préciser la portée de l'interdiction à partir du panneau.

Stationnements interdits

Les cas d’interdiction de stationner sont matérialisés par la présence d’un panneau du Code de la route qui le signale clairement. En règle générale, le stationnement est interdit à partir du panneau du Code de la route (1), du côté du panneau, et jusqu'à la prochaine intersection.

Par ailleurs, en présence d'une ligne jaune continue dessinée sur le bord de la chaussée, l'arrêt et le stationnement sont également interdits sur toute la longueur de cette ligne jaune continue.

Quelques aménagements à l’interdiction de stationner.

Dans plusieurs cas, la législation décrit des situations dans lesquelles il est interdit de stationner. Cependant, il existe quelques aménagements en la matière.

Stationnement interdit, mais arrêt autorisé

Lorsqu'une ligne jaune discontinue est dessinée sur le bord de la chaussée, le stationnement est interdit, mais l'arrêt est autorisé tout le long de cette ligne. De même, l'arrêt est autorisé, mais le stationnement est interdit à partir du panneau (2), du côté du panneau et jusqu'à la prochaine intersection.

Stationnement gênant, mais arrêt toléré

Dans certaines situations, le conducteur peut toutefois s’arrêter même s’il n’est pas autorisé à s’arrêter, notamment :

  • Devant les bornes de rechargement et bornes de recharge rapide des véhicules électriques
  • ·        Sur un emplacement réservé aux véhicules de livraison
  • Devant les entrées d'immeubles

Où peut-on s’arrêter et stationner ?

La réponse à cette question n’est pas aussi simple, en raison de certains paramètres qui doivent être pris en compte à chaque fois. Toutefois, quelques recommandations d’ordre général peuvent vous faciliter le stationnement, suivant que vous soyez en agglomération ou hors agglomération. En voici quelques-unes :

En agglomération, stationnez de préférence :

  • À droite pour les rues à double sens.
  • À droite ou à gauche en sens unique.
  • Dans les emplacements délimités ou sur la chaussée le long du trottoir.
  • Toujours dans le sens de circulation.
  • À droite.
  • À gauche si cela n’est pas possible de le faire à droite, mais la manœuvre est dangereuse, car la visibilité sera mauvaise pour repartir.
  • Sur l’accotement s’il est assez large et praticable : mon véhicule ne doit pas gêner ou représenter un danger pour les autres usagers.

Hors agglomération, stationnez de préférence :    

Les règles liées au stationnement

Nous aborderons ici quelques règles à respecter pour réussir son stationnement, que ce soit dans une agglomération ou en dehors d’une agglomération.

Les règles applicables en agglomération

Les règles applicables en agglomération sont variables selon qu’il s’agisse d’une chaussée à double sens, à sens unique ou encore dans l’obscurité.

Sur une chaussée à double sens

  • L'arrêt ou le stationnement se fait à droite, dans le sens de la marche, le long du trottoir
  • L’arrêt ou le stationnement est interdit à gauche
  • L’arrêt ou le stationnement est autorisé dans les parkings ou sur les places délimitées.

Sur une chaussée à sens unique

L'arrêt ou le stationnement peut se faire à droite et à gauche, le long du trottoir et dans les parkings ou sur les places délimitées

Dans l’obscurité de la nuit ou par une mauvaise visibilité

  • Pas nécessaire d’allumer ses feux lorsque la chaussée est éclairée
  • Nécessaire d’allumer ses feux de position avant et arrière lorsque la chaussée n'est pas éclairée

Les règles applicables en dehors d’une agglomération

Les règles applicables portant sur le stationnement en dehors d’une agglomération varient selon qu’il s’agit d’une chaussée à double sens ou qu’il s’agit d’une situation de mauvaise visibilité.

Sur une chaussée à double sens

En dehors d’une agglomération, le stationnement sur une chaussée à double sens se fait sur l’accotement. Il n’est autorisé à gauche que si l'accotement droit est non praticable ou s’il n’est pas assez large.

De nuit ou par une mauvaise visibilité

En dehors d’une agglomération, le stationnement sur une chaussée à sens unique l’usager doit allumer ses feux de position avant et arrière, que la chaussée soit éclairée ou non.

Quelques précautions à prendre lorsque vous stationnez

Lorsqu’en route vous immobilisez votre véhicule, que ce soit pour un arrêt ou un stationnement, vous devez absolument :

  • Enclencher le frein à main
  • Tourner les roues avant vers le trottoir s’il est garé dans une pente
  • Enclencher une vitesse, toujours s’il est garé dans une pente

Également, pour vous protéger contre tout risque de vol, nous vous recommandons de doter votre voiture de dispositifs antivol tels que les alarmes ou les volants bloqués. Malgré la fiabilité de ces dispositifs de sécurité, ne vous privez pas non plus de certains gestes salutaires comme de fermer correctement votre véhicule en descendant, et d’emporter avec vous tous les objets de valeurs.

Vous voilà à présent avec un ensemble d’informations devant vous permettre de mieux stationner à l’avenir. N’oubliez surtout pas le plus important : pour sortir de votre véhicule, vous devez ouvrir la porte avec précaution, et faire descendre les passagers du côté du trottoir, afin de ne pas gêner la circulation.





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