Découvrez le taux d’alcoolémie autorisé pour les jeunes conducteurs.

Depuis le 1er juillet 2015, le taux d’alcoolémie autorisé pour les jeunes conducteurs détenteurs d’un permis probatoire est abaissé à 0,2 g/l de sang, contre 0,5 g/l pour le permis définitif. Le but de ce taux d’alcool minimum ? Réduire les accidents de la route mortels qui touchent avant tout les jeunes.

Permis probatoire et consommation d’alcool, comment la loi se différencie pour les jeunes

Sommaire
  1. - Permis probatoire et consommation d’alcool, comment la loi se différencie pour les jeunes

  2. - L’alcool chez les détenteurs d’un permis probatoire : 3 seuils pour 3 sanctions

    1. - Comment la justice punit les jeunes conducteurs alcoolisés en cas d’accident mortel


Le taux légal d’alcoolémie révisé pour les conducteurs novices équivaut à une tolérance zéro. Un seul verre suffit à dépasser les 0,2 g/l de sang ! La mesure concerne les nouveaux détenteurs de permis de conduire au cours des trois ans qui suivent son obtention, ou deux ans pour ceux obtenus grâce à la conduite accompagnée.

Les accidents de la route constituent la première cause de mortalité des jeunes adultes de moins de 25 ans, c’est pourquoi une telle sévérité s’impose. Cette règle contre l’alcool au volant s’accompagne d’autres mesures, comme les éthylotests devenus obligatoires dans les discothèques pour faciliter l’autocontrôle avant le départ.

L’alcool chez les détenteurs d’un permis probatoire : 3 seuils pour 3 sanctions

Pour un taux d’alcoolémie égal ou supérieur à 0,2 g/l :
Le conducteur contrôlé se voit retirer 6 points sur son permis de conduire. S’il s’agit de la première année du permis probatoire, le conducteur alcoolisé perd donc son permis, son solde de points étant épuisé. Il lui faudra alors repasser l’intégralité de l’examen du permis de conduire. Il doit également payer 135 € d’amende forfaitaire et son véhicule reste immobilisé.

Un taux inférieur à 0,8 g d’alcool dans le sang entraîne en sus une suspension de permis de conduire pouvant durer jusqu’à trois ans, et ce, même s’il reste des points au conducteur.
Pour un taux égal ou supérieur à 0,8 g/l, l’amende peut s’élever jusqu’à 4500 € et s’ensuit une invalidation du permis. Le conducteur est dans l’obligation de participer à un stage de sensibilisation à la sécurité routière et encourt une peine de prison de deux ans.

Comment la justice punit les jeunes conducteurs alcoolisés en cas d’accident mortel

Un conducteur en état d’ébriété ayant provoqué un accident grave, en plus du retrait de points, est passible de 7 ans de prison en cas de décès de la victime, ainsi que d’une amende de 100 000 €. Il encourt également une annulation du permis pendant 10 ans.





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