S’orienter, faciliter ses déplacements grâce aux marquages

La signalisation routière est constituée par des panneaux, des marquages au sol et des feux. Elle permet d’informer les personnes des règles du code de la route et de les orienter au cours de leurs déplacements. Elle se décline en fonction des usagers automobilistes, cyclistes ou piétons. Présente sur la voie publique elle indique les signaux conventionnels et internationaux à respecter, validés par la convention de Vienne en 1968.

Découvrir la typologie particulière de la signalisation routière

Sommaire
  1. - Découvrir la typologie particulière de la signalisation routière

  2. - Signalisation routière, connaître les règles qui la régissent

    1. - 2 types de marquages spéciaux pour orienter cycliste et piéton


Vous rencontrez, sur la route ou en ville, différentes signalisations.
La signalisation verticale assure la sécurité des usagers en les informant des dangers, des prescriptions relatives à la circulation et des éléments pour prendre des décisions (repères utiles aux déplacements). Sont compris dans cette catégorie les panneaux (signalisation policière comme un sens de circulation, ou directionnelle avec un panneau d’itinéraire), le balisage par bornes (nom de route) et les feux tricolores, pour piétons, ou clignotant.

La signalisation horizontale quant à elle regroupe les repères universels à plat sur le domaine routier. Elle guide l’usager par des marques routières et des plots ou cônes. Les règles de conduite (bande blanche à un STOP), le jalonnement (direction pour rejoindre une autoroute), le stationnement (délimitation de place) ou la répartition des espaces de déplacement (ligne en pointillé sur route) en font partie.

Signalisation routière, connaître les règles qui la régissent

Depuis janvier 2013, tous les panneaux de signalisation et les supports d’indication routière commercialisés en Europe doivent porter le marquage des produits de construction. En France, la règlementation nationale s’ajoute et tout panneau indicatif de la voie publique est certifié CE et NF en rapport avec le référentiel routier de notre pays.
C’est une obligation légale, et les collectivités locales peuvent être tenues pour responsables pénalement en cas d’accident sur un lieu où un défaut de signalisation serait reconnu : non conforme, confuse, en mauvais état, mal implantée ou non visible.
Les panneaux et panonceaux doivent également être visibles de jour comme de nuit. C’est leur taux de luminance qui permet leur visibilité en ville, en campagne, par tous les temps.
Pour le renouvellement des panneaux, et en l’absence d’obligation réglementaire, le changement s’effectue lorsque le taux de rétro-réflexion est inférieur à 70 % des valeurs minimales de l’état neuf.

2 types de marquages spéciaux pour orienter cycliste et piéton

La circulation particulière des cyclistes est en mutation. Si les prescriptions de police classiques sont les mêmes que pour les voitures, les panneaux sont plus petits, en accord avec la lecture à une vitesse moindre. Par contre, le jalonnement d’un aménagement cyclable est quant à lui spécifique aux usagers en vélos.

Pour les piétons, la signalisation la plus connue les concernant reste le feu-silhouette rouge/vert aux passages autorisés. Récemment, des zones de rencontre ont fait leur apparition : le partage de la voirie entre piétons, prioritaires, et véhicules, est annoncé par un nouveau panneau où cohabitent les pictogrammes « voiture » et « personne ».





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